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SANTAREM

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6 octobre 2005

Soyons responsables et ne rejettons pas sur "ils-eux"

" ...Et cela fait un siècle que l'on nous explique que nous sommes motivés exclusivement par notre intérêt économique, que nous ne sommes que les produits de nos cultures ethniques, que nous ne sommes rien de plus que les marionnettes de notre subconscient. En d'autres termes, les sciences sociales modernes ont constitué la première tentative sérieuse pour débarrasser la scène humaine à la fois du bien et du mal... "

Je trouve le contenu de cet article interessant. Il tente d'expliquer que personne ne se sent plus responsable mais rejette toutes causes sur un collectif la société, le gouvernement, eux, ils ou sur des causes extérieures à soi :

"..Pour la première fois dans leur longue histoire, le Bien et le Mal ont tous deux été supplantés par l'idée que les circonstances sont toujours responsables des décisions, des actes et, surtout, des souffrances de l'homme. C'est la faute de la société. C'est la faute d'une enfance malheureuse. C'est la faute de la politique. Du colonialisme. De l'impérialisme. Du sionisme. De la mondialisation. Ainsi a commencé le grand championnat du monde des victimes..."

Effectivement, dans la société actuelle, peu de gens se sentent acteurs de leur vie. Trop dur. Plus facile de confier son destin a un tiers, sont on attend tout et sur lequel on pourra rejetter une faute eventuelle... ("Mais que fait le gouvernement !!!!!!"). Et si on se bougeait un peu le cul !!!

L'article de Amos Oz en intégralité dans Le Monde du 3 Octobre 2005.

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29 septembre 2005

A l'action !!!

"Les écologistes "déballent" les produits samedi dans les supermarchés AFP 29.09.05 | 12h47



Les écologistes organisent samedi dans 45 villes de France une opération de "déballage" des produits pour sensibiliser le public à l'inflation des déchets d'emballage, selon un communiqué jeudi du Centre national d'information sur les déchets.

Dans chaque ville, des militants postés dans des supermarchés feront la démonstration des progrès possibles, en comparant les produits "suremballés" (en paquets individuels, minidoses, etc) avec des produits "vertueux", vendus en éco-recharge comme les lessives ou en vrac.

"On va aussi acheter des produits pour les déballer, par exemples des madeleines sous emballage individuel, qu'on mettra dans une boîte à gâteau", explique Florence Couraud, directrice du CNIID.

L'opération se déroule pour la 3e année consécutive, avec l'accord des gérants de magasins, et vise à sensibiliser les consommateurs lors de l'acte d'achat.

Avec 5 millions de tonnes en 2004, les emballages représentent aujourd'hui 30% de nos poubelles en poids et 50% en volume. En 10 ans (1994-2004), le nombre d'emballages est passé de 80 milliards à 100 milliards, soit une augmentation de 25%.

"On voit de plus en plus d'emballage individuel, dosettes, lingettes jetables etc." constate Florence Couraud. "Les industriels rivalisent d'imagination pour vanter le côté pratique de ces produits, qui coûtent très cher au consommateur, à la fois en emballage, puis en traitement de ces emballages", remarque-t-elle.

Les efforts des industriels depuis 10 ans ont surtout porté sur le poids, avec un recours accru au plastique, très léger, mais très peu recyclé.

La ministre de l'Ecologie, Nelly Olin, a annoncé la semaine dernière un plan de réduction des déchets. Elle a rappelé l'objectif européen de parvenir à recycler 55% des emballages (directive de 2004). La plupart de nos voisins européens ont déjà atteint cet objectif, selon Mme Couraud.

Elle déplore notamment que la "France ait abandonné la consigne", couramment utilisée en Suisse, Belgique, Allemagne, aux Pays-Bas et même aux Etats-Unis (les canettes).

Liste des actions sur le site (www.cniid.org)"

28 septembre 2005

Arrêtons de dire svp !!!

A chaque pic annoncé de pollution, on demande gentiment aux automibilistes de réduire leur vitesse. Concernant le tri des déchets, on en appelle à la conscience des gens.... Et ca ne marche pas !!!!

Mais les gens s'en foutent ! Il faut imposer, les français ne comprennent que cela. Des contrôles de police pour verbaliser les dépassements de vitesse, a fortiori dans un contexte de pic annoncé, des contrôles de poubelles pour confirmer que le tri soit effectivement fait.

Concernant le tri, voici un extrait d'article du Monde (23 Sept - Gaelle Dupont) : "La ministre de l'écologie, Nelly Olin, a fixé, mercredi 21 septembre, des objectifs chiffrés de réduction des déchets ménagers, qui représentent un volume de 31,4 millions de tonnes par an. Mme Olin intervenait en conclusion des Assises nationales des déchets, à La Baule (Loire-Atlantique). Aujourd'hui, chaque habitant produit un peu moins de 1 kg d'ordures par jour, soit 360 kg par an. 20 % seulement font l'objet d'un recyclage ou d'une valorisation. 80 %, soit 290 kg, sont enfouis en décharge ou incinérés dans des usines. L'objectif annoncé est que ce chiffre passe de 290 kg à 250 kg par an d'ici cinq ans, et à 200 kg d'ici dix ans. "

Comment se fait il que seulement 20% des dechets soient retraités ?

En Suisse Romande (le paradis selon mon goût), le taux est de 33,8% en 2003. (http://www.geneve-communes.ch/images/pict/12183.pdf). Mais l'implication de gens dans la vie collective est autre (litote !)

27 septembre 2005

Polar sympa : "Onze Jours"

"Onze Jours", un polar sympa de Donald Harstadt. Meurtres et satanisme dans un petit bled des US. Récit prennant et rythmé. Pour les soirées d'hiver à venir.

27 septembre 2005

Une bonne nouvelle !!!

Les australiens viennent d'autoriser à nouveau les importations de Roquefort !!! C'est magnifique ! Ca ne changera pas la face du monde ni l'économie aveyronnaise, mais ça m'a fait plaisir !

Lien : http://www.rfi.fr/actufr/articles/069/article_38737.asp

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21 septembre 2005

Site interessant pour la rando :

Une approche sympa de la randonnée avec une philosophie moins consumériste de l'équipement :

http://www.randonner-leger.org/blog/index.php

De plus, de jolies photos (rando a Gavarnie !!)

Je suis séduit. Evidemment, on a tendance a se laisser tenter par de beaux objets rando mega high tech quand on va dans les rayons rando. Mais, je trouve saine la démarche proposée par ce site (et d'autres) de "l'Ultralight hiking" comme disent les anglo saxons.

Lors de ma derniere rando sur les chemins de Compostelle, je me suis retrouvé avec un sac de 17 kilo pour 5 jours. Trop, même si je reconnais avoir pris trop d'éléments de confort (livres, guide..), géré trop rapidemment l'équipement et que je pars seul. A revoir !

18 septembre 2005

Youpi ! Une hausse du pétrole !

Entierement d'accord avec l'excellent article de Eric FOTTORINO (Le Monde - 15 Sept 2005, lien : http://abonnes.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-689404,0.html)).

J'espere que cette hausse de pétrole va enfin entrainer des changements de comportements. Je souhaite que la cherté du pétrole va rendre plus rentable des options négligées.

Marre de voir des artères parisiennes bouchées par des voitures avec un seul passager.
Marre de voir les gens se comporter comme si le droit a la voiture etait dans la Constitution.
Marre d'entendre a nouveau parler de ferroutage, solaires... sans actions

Mais que la collectivité joue le jeu et offre de réelles alternatives de transport.

Quelques passages : de "Cher pétrole, par Eric Fottorino

LE MONDE | 15.09.05 | 13h21  • 

.......

Que se passerait-il lorsque nos réserves seraient épuisées ? Le remue-méninges était à l'ordre du jour. Le ciel se tapissait de coûteux avions prétendument renifleurs, signe que la crise n'empêchait pas les rieurs de rigoler ni les aigrefins de prospérer. Des types venaient sérieusement le soir à la télé nous dire qu'il fallait régler la température de nos maisons à 19 degrés, bien fermer nos fenêtres pour ne pas chauffer les courants d'air, distribuant quantité d'autres conseils dignes du manuel des Castors juniors. On n'avait pas de pétrole mais, côté ruses et astuces, on carburait à plein régime.

Les années ont passé. Et même les décennies, puisqu'on n'arrête pas plus le temps que le progrès. Des guerres ont éclaté, y compris dans le Golfe. Et, ô surprise, les prix du baril sont longtemps restés faibles et stables. Si stables que la mondialisation des marchandises et des touristes a pu s'imposer avec éclat. Grâce à l'énergie bon marché, on n'hésitait guère à envoyer des crevettes de Norvège se faire décortiquer dans le Maghreb avant de les rapatrier prêtes à consommer sur les tables d'Oslo.

Puisque le kérosène ­ détaxé depuis belle lurette ­ était économique, on offrait pour rien ou presque le Zambèze plutôt que la Corrèze à des hordes de voyageurs. Les compagnies se livraient la guerre des prix dans un climat d'énergie abondante et pas chère.

On parlait parfois de suréquipement nucléaire. On se gaussait devant les efforts de quelques irréductibles, rêvant d'imposer ici les éoliennes, là les panneaux solaires. Si Bruxelles encourageait les productions de carburants bio, on comprenait que l'éthanol n'était pas près de concurrencer le pétrole. Les céréaliers avaient bien tenté de fourguer leurs excédents dans les réservoirs des voitures du futur. Mais les pétroliers n'ont jamais vu cette substitution d'un très bon œil, estimant que l'avenir de la bagnole était encore et pour longtemps le pétrole.

Des gisements jugés non rentables à un certain prix du marché peuvent devenir très attrayants lorsque le brut atteint des sommets, comme c'est aujourd'hui le cas. Face à la flambée, les esprits se remobilisent pour rechercher les énergies alternatives, renouvelables, pas ou peu polluantes. On reparle de voitures électriques ou mixtes, essence-électricité. On imagine de semer à foison des champs d'éoliennes avec le souci de ne pas défigurer les paysages et d'éviter aux riverains une gêne sonore liée aux ultrasons des hélices. On rêve de pompes à hydrogène supplantant les pompes à essence. On guette la tentative de tour du monde d'un milliardaire suisse à bord d'un avion ultraléger mû par l'énergie solaire (décollage en 2008).

Et si la meilleure manière de stimuler l'innovation, de préserver l'environnement, était de garder un pétrole cher ?

éric fottorino

Article paru dans l'édition du 16.09.05"

17 septembre 2005

Premiere escapade sur le chemin de Compostelle

Ca y est !! Ca fait un moment que j'y pensais, un moment que j'en parlais. Je me suis lancé et j'ai passé une semaine (5 jours) sur le chemin de Compostelle : de Vezelay à la Charité sur Loire.

Lundi 27 Juin : Paris Gare de Lyon. En route (si je puis dire) vers Sermizelles, gare la plus proche de Vezelay. Les horaires de train font que je commencerai à marcher vers 16h. Chaleur caniculaire dans une micheline entre Auxerre et Sermizelles. Arrivée a Sermizelles-Gare. Aie : rien, c'est le désert. Qu'à cela ne tienne. En avant.

En route pour Givry, 2 km. But trouver de l'eau. Coup de chance : je rencontre un vieux monsieur, ancien maire du village qui met à ma disposition son circuit d'eau épurée. Cool, en avant !

L'orage menace, se rapproche pendant que je fais de même de Vezelay. Mais apparemment, je vais moins vite. J'arrive donc a Vezelay sous l'orage battant à travers les prés.

Nuit au camping tristoune. Soirée repas au resto. Honnête et sans prétention.

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Mardi 28 Juin : Direction Tannay. Direction Saint-Pere, à travers les bois. Joli petit village. Petite côte traversée des bois pour arriver dans les vignes. Orage, mais vous aurez plus de chance que moi. Aprés l'orage a nouveau canicule. 2 options : les bois, ombre mais peu de points d'eau ou chemins communaux, points d'eaux mais soleil cuisant. Je choisis 2eme option.

Donc soleil cuisant. Arrêt à .... Petit village désert mais une rivière et une source. Reparti sur un horrible plateau de champ de blé. pas d'ombre, soleil torride.

Village et descente dans la vallée. Petite pluie ouf ! mais Côte pour Tannay : enfin. L'hotel vaut le coup. Belle étape, seul point à visiter dans le village, hormi le bar sobre et rural à coté.

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Mercredi 29 Juin : De Tannay à ... Chemin dans les bois. Un renard, distrait, vient à ma rencontre. Pas de souci. J'arrive à . Ravitaillement en eau. Les gens sont habitués aux pélerins et sont accueillants. Je poursuis la route.

Vers 14h, le ciel se couvre tempête en vue. Les arbres sont couchés par le vent, mon poncho vole, plus que 2 km pour un village... j'arrive ruisselant en vue du village. Des lumieres, je frappe à la porte.

...

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Jeudi 30 Juin :

...

Vendredi 01 Juillet : Chateauneuf à La Charité sur Loire

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17 septembre 2005

Resto - Le Phénix

Petit resto agréable, Rue du Faubourg Poissonniere. Nous en avons fait notre cantine...

Ce que nous apprécions :

- le Cabardés, vin du Sud et qui a du corps,

- l'assiette d'os à moelle en entrée (du bon gras !!)

- les prix modérés !!! (une constante dans nos recherches)

Resto Le Phénix - Rue du Fbg Poissonniere - Paris 9 eme

16 septembre 2005

Loriol (Carpentras) et Bodega Lou Soleio

Loriol... mais surtout le plateau de la Bodega.

Agréables footing dans les maraichages, en suivant les canaux d'irrigation. Cyprés pour couper le vent, eau fraiche et vive qui coule.

Les Dentelles de Montmirail (ne le cherchez pas c'est un lieu dit) en arriere plan. Des villages au nom connu : Beaumes de Venise, Gigondas, Vacqueyras...

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